Sunday, March 23, 2014

Bureau-Blouin craigne que des étudiants votent.

Leader du printemps érable choqué parce que des étudiants pourraient voter...   Scandale! Le PQ se désole que du monde originaire du ROC pourrait voter, même si la loi indique qu´ils ont le droit...  on cite un cas troublant:


Un autre étudiant de l'université anglophone, Dune Desormeaux, s'est également fait refuser son inscription à la liste électorale québécoise. M. Desormeaux vient de Colombie-Britannique et vit au Québec depuis trois ans. Les réviseurs à qui il s'est adressé lui ont dit qu'ils ne pouvaient pas le laisser s'inscrire parce qu'il leur avait dit être un étudiant, mais que s'ils n'avaient pas su qu'il l'était, ils auraient pu accepter son inscription.
à noter:
C'est la première fois, cette année, que les étudiants peuvent voter dans leur collège ou leur université - un élément qui contribue peut-être à rendre la situation inédite.

Les informations pour mieux comprendre l'ampleur des problèmes sont bienvenus...

ah voilà ... moins de requêtes d´ajout à la liste que la dernière fois, et de toute façon de quantités totalement insignifiants... De quoi a monter aux barricades...


Wednesday, May 8, 2013

Poupées Russes

Mon fils a remarqué:  ¨Je suis dans le groupe des "francophones" dans ma classe remplie d´anglophones. La classe étant une d´immersion française dans un système scolaire anglophone, dans une société plutôt francophone, dans un pays plutôt anglophone.¨



Sunday, November 18, 2012

90% des Québécois veulent parler d´autre chose

Cher ministre responsable des anglophones,

J´ai lu votre blogue avec intérêt, avant de me pencher sur la source de votre constatation: Sondage CROP  La première question du sondage était: Selon vous, quel sens faut-il donner à la victoire du Parti Québécois aux élections du 4 septembre dernier ?  Huit pourcent ont répondu à cette question avec le choix:  Les électeurs voulaient un gouvernement qui travaille  pour la souveraineté. 
Par contre, 92% n´y voyait aucune signification à propos de la question nationale.

La deuxième question que vous avez utilisé comme source indique que personne s´attend qu´une gouvernement séparatiste fasse la promotion de l´unité nationale.   Quelle surprise.  Par contre, au niveau fédérale, on voit que 6% des répondants indiquait qu´ils attendait que le fédérale s´occupait de promouvoir l´unité nationale.   Il y a également le chiffre miroir... 0% croit que c´est la job d´Ottawa de cèder plus de pouvoirs à Québec, et seulement 3% pense que le Québec devrait travailler à rapatrier d´avantage de pouvoirs d´Ottawa.

On a (généreusement) 8% qui pensent que le gouvernement à Québec devrait travailler pour la souveraineté, et on at 6% qui croient que le fédérale devrait faire l´inverse.  Par contre, ce qui devrait être prépondérant est de voir que toute alliance confondue, on a entre 90% et 100% qui ne veulent pas que la question nationale soit, d´un bord ou l´autre, une préoccupation majeur de quelconc gouvernement.   On à d´autres chats à flatter.

De la confirmation banale que personne s´attend qu´une gouvernement séparatiste fasse la promotion du fédéralisme, vous avez tirer le titre de votre blog: 0% des Québecois sont pour l´Unité Nationale.  On aurait put dire, sur exactement le même base: 0% des Québécois sont pour la rapatriation de pouvoirs au Québec.   

Ce genre de polémique sans fondement est exactement le genre de désinformation dont vous accusez les fédéralistes.  Vous ne faites pas honneur à votre équipe avec de tels propos malhonnêtes et trompeurs, qui ne convaincront personne, mise à part ceux qui l´était d´avance.  Vous avez été emporté par la poésie, par l´emotion, sans considération de vos responsabilités.  Pour revenir au début, vous êtes ministre responsable des anglophones.  Vous devrez savoir que les anglophones constituent un bon 6% des Québécois, et ça a été démontré à maintes reprises qu´ils sont, à unanimité quasi-totale, farouchement fédéralistes.   Comment faire rimer 0% avec 6% ?  Soit vous êtes totalement ignorant des opinions de ceux dont vous êtes tenu à comprendre (convaincre?), soit vous ne considerez pas les anglophones comme des Québecois.   les vieilles histoires empoisonnées qui refont surface...

De toute façon, ce qu´il faut accepter est que 90% des Québécois veulent parler d´autre chose.
Merci.



Thursday, April 23, 2009

sortir du placard...

J'ai regardé les annonces de télé en 1995, durant le deuxième referendum. Le Oui avait tellement le vent dans les voiles. Litéralement toute les artistes étaient de leur bord. Ils avaient un chanson qui poignait, et une rêve qui poignait aussi. Je travaille la journée longue avec des francophones, ma douce moitié est en train de tranquilement m´assimiler. C´est bizarre que même si plus qu´un tiers des quebécois ont voté Non lors du référendum, c´est les anglophones et les ethnies qui ont écopé lors du fameux discours de Parizeau. C´est très, très, très rare d´entendre une voix francophone fédéraliste.

Mais ils sont là! C´est au moins un tiers de la population, qui se sentent méprisé par la culture dominante. On voit les artistes massivement pour la séparation, mais eux qui ont vraiment le moins à perdre, leur marché est uniquement au Québec. Quand il ya un de l´autre bord, c´est toujour quelqu´un qui a du succès à l´étranger, tel que Céline Dion, qui s´est fait bafoué (meilleur artiste anglophone!) pour ses déclarations de nature plutôt neutres et timides. Alors on comprend. Ce n´est pas accepté, chez les francophones, d´être quelqu´un qui aime le Canada.

Mais il y a en des francophones avec une attachement profonde au Canada. On leur privent actuelment de rêves. J´étais déçu par la campagne du non à l´époque qui semblait faire appel quasi-uniquement au cerveau (à part les derniers jours déséspérés), alors que les coeurs ont été pris par l´autre équipe. C´était peut-être de miser juste, et trop dernière minute, mais on a eu le temps de se faire tailler des rêves depuis. Personne ne l´a faite. Ce n´est pas correcte.

Alors ça prend un mouvement de libération, un sorte d´emancipation de l´esprit. J´ai senti des petits pincements au coeur, la première fois que j´ai assisté à un St-Jean. Ma femme a eu le même sentiment de traitrise lors de notre première fête du Canada. Il n´y a pas de raison pour ça, ce n´est pas hypocrite d´avoir parti pris pour le Québec, et pour le Canada. Il n´y a pas de vergogne à être hétéro-nationaliste. Ce n´est peut-être pas super-élégant, comme vision, c´est moins propret de valoriser une mixture de cultures, langues, et approches, au lieu de juste une. C´est peut-être plus compliqué de valoriser un Canada qui valorise un Canada anglophone, qui valorise sont minorité francophone, qui lui au Québec valorise sont minorité anglophone. C´est compliqué et plein de compromis, et c´est sure que c´est apte à la mésappréhension. Mais c´est une vision qui est belle, qui peut rejoindre et rallier le monde ensemble. Ce n´est pas parce que la langue est différent qu´il faut qu´on laisse ça nous diviser. C´est parce qu´on peut comprendre comment partager nos succès et déceptions, et façonner notre futur ensemble, plutôt que de dire qu´eux autres ne vont jamais comprendre. C´est sûrement plus beau d´y arriver ensemble que séparément.

En tout cas, je trouve ça un beau rêve, et ça en prends.

Bon fils du pays

J´ai un pays. Ce n'est pas parce qu'il y a deux langues que c'est plus, ou moins, le tien que le mien. Il y du monde qui parle de l´espoir que le Québec devient "un pays normale." En France, on a le languedoc (ce qui miroîte le Catalunya de l´Espagne), le bretagne, la corse, l´alsace-lorraine qui a changé de proprietaire a chacque centaine d´années, la Bourgogne, ou on a massacré les protestants pour unir la France. La France n´est pas un pays normale. Le Belgique? La Suisse? En Angleterre, les Écossais viennent d´obtenir leur parlement ainsi que le pays de Galles et l´Irlande du nord. Ils y parlent le Gaulois (gallois?). L´Angleterre n'est pas normal. L´Espagne est une confédération de peuples: Basques, Catalans, Andalusiens, Galiciens (encore d'autres gallois), et bien d'autres ´Autonomías´ tous avec leurs propres pouvoirs, et certains avec leurs langues ou dialectes. L´Espagne non plus n´est pas un pays normale. L´Allemagne n´existait carrément pas il y cent-cinquante ans. C´était unifié par les Prusses, un gang qui habitait la Lithuanie et la Pologne, ce qui n´est plus allemand du tout. Les Bavarois sont fièrement catholiques, tandis que le nord est protestant. C´était des villes-états et des duchés indépendants pendant des siècles, bien qu´ils partageaient, plus ou moins, une langue. La Russie? pas normale non-plus, a moins qu´on parle qu´avec des bouches de canons. L´inde? 15 langues officiels... La Turquie a au moins: kurds et arméniens, je ne suis pas sûre des dervishes.

Il n´y a pas grand chose d´anormale qu´un pays ai des régions, des langues, des peuples. Un pays unilingue, uniculturel, uniforme... c´est un pays pauvre d´esprit, de culture, de preparation pour l'avenir. C´est un grand pays qui permet à son monde de s´épanouir, en pas s´obstinant sur leur origine précis. C´est une richesse d´avoir plusieurs langues, plusieurs traditions, plusieurs histoires, et de les valorisés tous. L´idée d´un état qui reflète l´aspiration où unité d´un peuple est une innovation née dans la révolution Française, et qui a infecté l´Europe entière au cours de la XIX ième siècle. C´était un idéale qui à donné de la force a Napoléon et des dictateurs qui l´ont suivi au vingtième siècle. C´est une concepte qui a fait son temps, qui est fatigué maintenant, sans inspiration, et a besoin de se coucher en quelque part de tranquil.

Les Québécois sont loins d´être bafoués au sein du Canada. On peut s´exprimer en Français à tous les palliers de gouvernement. C´est vrai que c´est plus compliqué au fédérale, mais les autres pourraient dire autant. Les Albertains se plaignent depuis toujours, que trop de premier ministres du Canada viennent du Québec. Il y a un parlement à Québec aussi. On a un équilibre des forces entre le fédérale et le provinciale, semblable a ce que vit les autonomías de l´Espagne. Il y a une bonne niveau de vie, et des bonnes relations avec les voisins. Le Canada est un succès.

Le Canada est vaste, beau, respecté à l´étranger, et les anglophones ont, eux, une culture que trop peu de francophones réusissent à déceler avec leur difficultés de langue. Ils se voient comme un île de civilization entouré par des barbares, mais les leurs sont au sud, et les ondes sont inondés par eux. C´est une culture qui a bien moins de protection que celle du Québec. C´est de valeur que les Québecois ne prennent pas le temps pour le constater, comprendre ce qui leur sera très familier. C´est une société avec des valeurs de solidarité sociale (la carte soleil à débuté au Saskatchewan) pleine de simplicité et gros bon sens, d´amateurs de la nature, de citadins et campagnards. C´est une excellente allié contre le poids lourd du continent.

Aimes-tu plus ton père ou ta mère? Ils ont des forces dífférents, complémentaires, liés par un long parcours ensemble. Je les aiment tous. J´ai un pays.